• Sur la route > Slovénie

     

    C'était il y a déjà deux mois de ça, enfin presque, enfin bon, avec retard j'y reviens : la route. Juste ça, parce que mine de rien, en voyage, elle prend de la place. Traverser, se déplacer : dans la voiture ce sont des heures creuses mais c'est déjà voyager. Ça ouvre le champ nécessaire à la pensée, et aussi à cette drôle d'émotion épidermique, excitation post départ : je suis r'partie, oh! (ça met toujours un peu de temps à réaliser).

    Alors, d'abord, traverser l'Italie. Pénible, long, compliqué, surindiqué, et même pas joli par la fenêtre en plus de ça. A coup de huit heures de conduite par jour, je m'envoie dans les roues des kilomètres et de kilomètres de routes grises et industrialisées qui tirent la tronche dans un hiver indécis. Bon, jusque là, ça colle d'assez près au souvenir que j'en avais... Ouzo dort, dort et redort, parfois il bouge un peu, change de place : il cherche LA position idéale dans laquelle son petit corps de chiot s'incrustera le plus harmonieusement dans le siège passager. Peine perdue mon loulou, c'est comme ça, rouler longtemps, c'est chiant. Nos corps ne sont pas faits pour ça. 

    Et enfin : la Slovénie ! Grand bonheur d'arriver. Tout paraît plus simple, plus joli, plus doux. Je m'arrête pour dormir dans un petit village frontalier. Au réveil, surprise : la Slovénie pour me souhaiter la bienvenue a neigé toute la nuit. 

     

    Sur la route > Slovénie

     

     

    On reconnaît  dans ces contrées-là le touriste au fait qu'il est le seul, à des kilomètres à la ronde, à ne pas posséder de pelle à neige. C'est mon cas. Je passe deux jours bloquée sur ce parking, mais enfin c'est pas de refus : un peu de repos de la route, flânage toute la journée au café, tout près du poêle à bois (c'est que ça y est, l'hiver commence à mordre très fort par ici). Les locaux me regardent avec suspicion ; toutes les têtes se tournent systématiquement vers moi lorsque j'entre quelque part - il est aisément détectable, le faciès étranger, dans ces petits villages où tout le monde se connaît. Mais enfin les gens sont chaleureux, et finalement, pas plus curieux que ça : ils me laissent, le nez dans les cafés-crèmes que je sirote à longueur de journée, méditer ma route, prémâcher la suite. 

    Et puis passe le sacro-saint chasse-neige et c'est reparti. 

    Avant de rallier Ljubljana, où j'ai l'intention de passer quelques temps, je fais un petit tour de l'ouest du pays. La Slovénie, c'est quand même des paysages d'hiver assez fabuleux. Ça fait tout doux tout chaud au cœur et aux yeux. 

     

    Sur la route > Slovénie

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  • Commentaires

    1
    Lundi 17 Avril 2017 à 18:25
    angelilie
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